Sendak : Un artiste lillois à découvrir absolument !

Auteur-compositeur, mais aussi chanteur et guitariste, Sendak est un musicien lillois complet. Un artiste"tout en un" bourré de talent, comme on les aime !

Ses chansons à textes nous transportent au-delà de nos attentes. On se surprend, dès les premières notes, à écouter chaque phrase, chaque mot et chaque son, sans vouloir en perdre une miette. Les mélodies et le rythme de ses compos font de ce chanteur prometteur, un bel espoir pour les années à venir. A découvrir de toute urgence ! 


Son interview est sous la vidéo... bonne découverte ! 



Julia Montegnies : Bonjour Sendak, as-tu toujours rêvé de devenir chanteur ? Sinon, quel(s) métier(s) voulais-tu faire quand tu étais petit ?

Sendak : La musique m'a toujours fasciné. Mes parents sont musiciens et tout petit il m'emmenaient aux répétitions de leur groupe. Du coup, je pense que ça a toujours été plus ou moins évident que ça ferait partie de ma vie. Mais il n'y a que quelques années que je l'ai intégrée pleinement et sérieusement dans mon parcours de vie. Quand j'étais petit, ce que je voulais surtout, c'était travailler à Jurassic Park.

Julia : On entend tout de suite, en t'écoutant, que tu as la musique dans la peau, ton talent est indéniable. Quel est ton parcours musical jusqu'à aujourd'hui ?

Sendak : Merci ! J'ai commencé à écrire mes textes et à apprendre la guitare vers mes 16 ans après avoir essayé la batterie quelques temps. Et je me suis rapidement mis à chanter. Pendant mes études, j'avais un groupe qui s'appelait Stitch. On a fait quelques concerts ensemble et puis j'ai eu envie de continuer en solo. Et puis un voyage universitaire aux Etats-Unis et d’autres événements ont fait que j'ai laissé ma guitare de côté quelques temps. En janvier 2013, à 27 ans, l’envie de jouer a resurgi : et j’ai créé Sendak. Et au fur et à mesure, c'est devenu plus sérieux et surtout indispensable.

Julia : Totalement autonome en concert, tu es tel un homme-orchestre "nouvelle génération". Quel matériel te permet de faire des enregistrements et effets sonores en live ?

Sendak : En live, en plus du chant et de la guitare, j'intègre une loopstation BOSS RC-300 qui me permet d'intégrer des percussions, des secondes voix et des guitares mélodiques à mes chansons. C'est un véritable instrument à part entière, pas toujours facile à manipuler ni à sonoriser, mais devenu partie intégrante de "Sendak". Aujourd'hui je compose en intégrant cet outil dès le process de création. Ça me permet de livrer une musique plus proche de ce que j'ai dans la tête, en tant que musicien solo, que si j'étais simplement en guitare/voix. J'utilise également un petit pad sampler Akaï MPX8 qui me permets d'ajouter des sonorités électroniques. Je l'utilise pour créer des nappes, des basses ou encore des percussions. Ça me permet d'étoffer le socle purement acoustique de ma musique. Et surtout de pouvoir laisser un peu plus libre cours à mon imagination.

Julia : Etre musicien, c'est pour toi une activité à temps complet ? Ou as-tu une autre profession ?

Sendak : J'aimerais bien, mais aujourd'hui, lorsque l'on débute et que l'on a une réelle envie de faire de la musique son métier, il est difficile de s'assumer financièrement sans avoir un job à côté. En tous cas tant que l'on n'est pas signé par un label. J'ai fait des études de com qui m'ont rapidement dirigé vers la conception rédaction et les métiers du web. Je travaille donc dans cette branche. Ça me prend beaucoup de temps en parallèle de la musique, et c'est parfois contraignant, mais c'est aussi enrichissant, ça permet de garder les pieds sur terre, de payer mon matériel et d'être stable financièrement au quotidien. 

Julia : As-tu toujours vécu à Lille ? Aimes-tu cette ville, si oui pourquoi ?

Sendak : Et oui, j'y suis même né. C'est la ville qui m'a vu grandir, aimer, échouer, réussir... J'y ai toujours vécu. Mes amis et ma famille sont ici. C'est un bouillon de culture, sans cesse en mouvement, une ville cosmopolite, artistique, chaleureuse et souriante. C'est viscéral, cette ville fait vraiment partie de moi.

Julia : Quels sont tes projets en cours, et ceux à venir ? Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Sendak : Avec la première partie de Zaza Fournier à la Ferme d'en haut en novembre, je terminais le cursus Tour de Chauffe 2015. Je souhaite vraiment continuer sur la lancée et profiter de l'apprentissage de cette formation. Du coup, le premier EP est en marche. Tout est budgétisé, les intervenants sont choisis et ont répondu présents et les dates d'enregistrement sont calées. Fin janvier début février 2016 commencera une campagne Ulule pour financer une partie du projet.
Alors j'espère que le tout ça aboutira, touchera plus de monde, plaira et me permettra surtout de continuer à faire de la musique et de la partager sur scène.

twitter : @SendakMusique
Site Internet : sendak.fr

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